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aissance de Happy Hand

L’association Happy Hand est née du constat lourd et inquiétant des carences en perspectives de vie réservées aux personnes en situation de handicap et de la faiblesse des systèmes à leur attribuer la place qui leur revient. Car plus que tout autre, l’individu vulnérable devrait bénéficier de l’attention particulière collective dictée par notre seule morale. Loin s’en faut… Un cadre légal est alors venu progressivement fixer des mesures de compensation «pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées» (loi n° 2005-102, JO n° 36 du 12 février 2005 page 2353, dite loi handicap), leur maintien dans un cadre ordinaire de vie, le respect de leur projet de vie qui doit répondre à leurs besoins et à leurs aspirations, et leur droit « à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale ».

On ne peut cependant que déplorer de nombreux cas inextricables : un exil forcé pour la Belgique ou ailleurs, des jeunes qui stagnent en Institut Médico-éducatif faute de place dans des établissements adultes, des individus vieillissants qui, à défaut d’une réponse idoine, vivent dans des structures inadaptées à leurs besoins ou chez des aidants inquiets car également âgés, et bien d’autres situations qui ne manquent d’engendrer angoisse, fracture et détresse sociales.

L’ONU (Organisation des Nations Unies) estime pourtant que « dans la majorité des pays du monde, au moins une personne sur dix vit avec une déficience (qu’elle soit visuelle, auditive, motrice, organique, intellectuelle, cognitive ou liée à la santé mentale) et que, conséquemment, au moins 25% de toute population est touchée par les problématiques liées au handicap ».

Pour l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), plus d’un milliard de personnes, c’est-à-dire environ 15% de la population mondiale, présentent une forme ou une autre de handicap.

Un constat… Des projets !

C’est de ce constat multiple qu’est né le concept de Happy Hand, qui n’a pas la prétention de répondre aux 47000 personnes  sans solutions en France, enfants et adultes, ni aux 2223  pour la seule région PACA (zone par laquelle démarre ce mouvement), mais de l’espoir et du concret pour certains des 500  en attente d’une solution comme celle que Happy Hand propose (*sources UNAPEI 2015).

Comme le petit colibri de Pierre Rabhi : Happy Hand a décidé de «faire sa part ». Laquelle ?

  • Des projets de création d’éco-lieux de vie, d’accueil en milieu naturel, intégrant la médiation animale à son action, notamment l’équithérapie, et fonctionnant sur le principe d’habitat participatif et communautaire, pour tous les « handi-ferrands », amoureux de la nature et des animaux ;
  • Des moments de temps partagé, des journées « mêle-anges », pour apprendre le « vivre ensemble ».
  • Et d’autres projets à vocation immuable de : Bâtir un Handicap Citoyen
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